
Amsterdam 2024
Bref compte-rendu de notre voyage à Amsterdam
Du 23 au 27 septembre 2024, 17 membres de notre magnifique association sont partis en voyage du côté d’Amsterdam.
Lundi 23.09.2024
Départ en car de Farvagny pour Genève Aéroport, avant de s’envoler pour Amsterdam. Tout est si bien organisé que le bus pour « La CASA » (hôtel prévu durant notre séjour), a déjà ses portes ouvertes à la sortie de l’aéroport. Après la prise des chambres et un moment de repos, nous prenons le métro à la Station Amstel (en référence au fleuve et à la bière) pour nous rendre au centre d’Amsterdam qui se trouve à 10 minutes. Le bateau de croisière « Lovers » nous fait découvrir pendant une heure une partie des merveilleux canaux d’Amsterdam. Le repas se prend à l’hôtel et toute l’équipe passe une excellente soirée avant d’aller se reposer.
Mardi 24.09.2024
Le petit-déjeuner est somptueux et nous prenons la route avec une guide francophone qui va nous accompagner toute la durée de notre séjour. Les explications sont enrichissantes et nous apprenons que les étendues de terres ont été asséchées et que nous nous trouvons 7 mètres en dessous du niveau de la mer du Nord. Nous avons le plaisir de découvrir les traditionnels moulins à vent qui ont servi à l’assèchement des terres (pompage de l’eau) et à beaucoup d’autres utilisations (scierie, farine, etc.). Le seul en activité que nous avons découvert fait de la pigmentation de peinture. La suite de la journée se déroule par un excellent repas traditionnel dans un petit village.
Nous continuons notre périple avec la visite d’une ferme produisant du fromage. Un moment de libre se déroule à Volendam, un charmant village qui se situe au bord du plus grand lac d’eau douce d’Europe. Nous embarquons sur un bateau pour une croisière jusqu’à Marken, où nous visitons le village sous la pluie, mais dans une bonne ambiance. Le car nous attend pour repartir vers l’hôtel.
Mercredi 25.09.2024
Le réveil sonne plus vite et le car part à 08h00 pour Rotterdam. Nous embarquons sur un bateau pour une virée ‘’découverte’’ du port. Une petite partie seulement, car le port s’étend sur plus de 40 km et la croisière d’une heure ne nous permet d’apercevoir qu’un 20 % de sa superficie.
Après un excellent repas, la journée se poursuit par la visite des créations de porcelaine Royal Delft. Il s’agit de l’unique entreprise (encore artisanale) de production de porcelaine établie aux Pays-Bas. De magnifiques motifs y sont réalisés au pinceau.
Afin de rester fidèle à notre métier, nous avons rendez-vous avec le marchand de gouda Blok Kaashandel BV. Cette visite fut particulièrement enrichissante avec un directeur très ouvert et sympathique, qui n’a pas hésité à couper une meule de gouda pour nous la faire déguster. Tous ses fournisseurs négocient par une poignée de main. Celui qui dit qu’il n’a jamais eu de problème dans sa fabrication de fromage n’en fait pas partie, car c’est un menteur, et la confiance est la règle de base de ce directeur !
Voilà, c’était la dernière visite, quoiqu’une équipe ait décidé d’entreprendre la visite du quartier rouge d’Amsterdam 😉.
Jeudi 26.09.2024
Le réveil est encore plus matinal par le fait que le départ en car est prévu à 07h00 pour la visite du Royal Flora, la plus grande vente aux enchères de fleurs du monde. La visite s’effectue par une marche de 1h30 sur une passerelle où 3'000 personnes travaillent afin de traiter les 20 millions de fleurs qui transitent en une seule journée.
Un petit café sur place, puis nous prenons la route pour la visite d’une exploitation laitière qui transforme à la ferme plus de 90 % de sa production laitière (environ 1'800 lt par jour) en Gouda.
Entretemps, la guide organise un arrêt improvisé pour nous faire déguster de l’anguille fumée. Un sympathique moment qui nous a permis de boire l’apéro à 09h30 déjà. Lors de la visite de l’exploitation laitière familiale Captein, il n’y avait malheureusement pas de fabrication ce jour-là. Le fabricant nous a expliqué qu’il avait constaté un souci de qualité après 5 jours de fabrication et qu’il préférait ne plus fabriquer, du temps qu’il n’avait pas trouvé la cause. Dans un cycle d’hygiène strict, nous avons visité la fromagerie et, par la suite, la ferme.
Nous pouvons dire que le lait provient autant de l’affouragement en plein air que par de l’ensilage. Le gouda artisanal est au lait cru, mais de la lysine est intégrée pour ôter tout souci bactériologique. Pour terminer agréablement la visite, nous dégustons du fromage qui a 10 ans d’âge et il faut avouer qu’il y des merveilles au niveau du goût et des arômes avec des fromages qui sont âgés d’environ 2 ans.
Après ces bons moments, nous prenons un excellent repas au Grand Cafe Lido d’Amsterdam. L’après-midi continue par la visite de la brasserie Heineken. Le reste de la journée est libre et, comme d’habitude, le repas se prend en commun à l’hôtel. La dernière soirée se passe au même endroit et dans une bonne ambiance.
Vendredi 27.09.2024
La journée sent la rentrée en Suisse, car il faut déjà déposer nos bagages à la réception à 08h00, bien que le car nous prenne à 12h00 pour l’aéroport. Pour ne pas tourner en rond, une visite de la ville à pied est organisée. Plus de 3h00 à se balader avec une guide, c’est que du bonheur, et nous pouvons dire qu’il n’y a plus de secrets d’Amsterdam pour les anciens élèves de Grangeneuve. Une chose est certaine, les vélos sont prioritaires sur les piétons et les voitures, à tel point que la ville a construit des garages souterrains qui peuvent accueillir jusqu’à 7'000 vélos chacun.
Merci aux organisateurs : David et autres membres du comité qui ont également pris part au voyage, Louis-Alexandre et Xavier. Et un splendide MERCI aux participant-e-s qui ont fait que ce voyage fût une réussite : Angélique, Alcina, Joseph G., Martin, Serge, Gisèle, Jean-Paul, Peter, Bernadette, Joseph L., Véronique L., Francis, Jean-Marie et Véronique D.
Xavier Cudré-Mauroux


Valais 2023
C’est par une journée pluvieuse que nous nous sommes donné rendez-vous près du terrain de foot à Farvagny le 13 septembre 2023.
Après un chassé-croisé avec le car, nous avons enfin pu rouler direction le Valais, plus précisément à la boulangerie Zenhäusern à Sion.
Là-bas, nous avons été accueillis par un café croissant avant de partir pour la visite.
Magnifique entreprise fabriquant une multitude de pâtisseries, pains, croissants et chocolats. La gestion des commandes et du personnel était aussi impressionnante.
Les guides nous ont fait part de leur passion et leur fierté pour cette entreprise en nous baladant dans un labyrinthe de saveurs multiples.
Seul petit bémol, une petite dégustation à la sortie aurait pu assouvir quelques envies de douceurs !
10h30, départ pour le Haut-Valais, plus précisément à Rarogne chez Valperca SA.
A l’aide d’un film, David Morard nous a présenté son entreprise d’élevage de perches.
Impressionnante démonstration de persévérance qu’est cette entreprise aux défis multiples pour élever des perches suisses dans les eaux du Lötschberg.
Après une brève visite des locaux, place au repas. Mousse, tartare, filets et fumé de perches ont émerveillé nos papilles tout au long du repas.
14h45, départ pour la visite de la cave Kuonen à Salquenen.
On n’allait quand même pas repartir du Valais avec une vieille soiffe et les soutes du car vides !
Vous avez tout compris, je ne vous en dis pas plus .
Sans trop s’attarder, nous remontons dans le car pour que Beno ne soit pas en retard pour le premier match de la saison de Gottéron !
19h15, arrivée à Farvagny , chacun a pu repartir chez soi les bras chargés et des souvenirs plein la tête.
Ce fut pour moi un immense plaisir de partager ces bons moments en votre compagnie et j’espère vous revoir aussi nombreux lors de nos prochaines sorties !
Cordialement, David Castella
St-Cergue 2022
Sortie d'alpage.
Le mercredi 7 septembre 2022, une quarantaine de membres de la Société partent de Forum Fribourg en direction de l’alpage La Givrine à St-Cergue, où nous sommes accueillis par la famille Pradervand et leur fromager M. Jean-Luc Humbert, également membre de notre société.
Ils nous font visiter leur fromagerie, moderne et bien équipée, de quoi rendre jaloux certains fromagers de plaine !
La cave, pleine de Gruyères AOP et de fromages mi-durs, mature dans un très bon climat confectionné de manière ingénieuse par le patron des lieux.
Pour l’apéritif, nous avons l’occasion de déguster d’excellents fromages de leur production. Ensuite, nous nous dirigeons vers le restaurant de Cuvaloup de Crans pour y découvrir leur spécialité : les malakoffs.

Une fois que les joueurs de cartes ont terminé leur partie, nous montons dans le car pour rejoindre nos collègues fromagers à la vallée de Joux, plus précisément à Valartibois SA à Le Lieu. Sur place, nous avons le plaisir de découvrir la fabrication des boîtes à Vacherin Mont d’Or. La visite fut forte intéressante, on a pu constater que la confection des boîtes requiert beaucoup de manutentions. Vers 18h30, nous sommes de retour à Fribourg. Ce fut une magnifique journée, pleine de découvertes, avec comme toujours une joyeuse ambiance ! Au plaisir de vous retrouver lors de notre prochaine sortie !
David Castella
Normandie 2019
DU 17 AU 21 SEPTEMBRE 2019
Mardi 17 septembre 2019
Rendez-vous à 05h30 au parking Schilliger de la zone industrielle de Matran où les participants prennent place dans le car. David compte 24 personnes on est au complet. Départ à 06h09 et arrivée en face de la gare de Lausanne à 07h09 Chacun prend ses bagages et s’occupe jusqu'à l'arrivée du TGV prévue à 08h00 sur le perron 5. Ensemble nous cherchons le wagon 15 et entrons , nos places sont réservé es et se sui vent assez bien. David distribue une mappe contenant un livre sur la Normandie, des étiquettes pour les bagages ainsi que le programme du voyage en format A5, c’est génial. Pile à 08h23 le train roule. On regarde le paysage un arrêt à
Vallorbe, Frasne, Dôle, Dijon puis Paris , arrivée à 12h03 à la gare de Lyon. Tout heureux on suit David. Notre guide Francesco nous accueil le et nous nous dirigeons vers le car. Là le chauffeur Pascal nous amène à Bercy au restaurant Pataquès. À 12h35 on nous sert un repas comprenant entrée, plat principal, dessert et café. Nous avons bien mangé mais nous sommes heureux de continuer notre voyage. En route à 14h20, quelques photos, la Seine, la tour Eiffel, nous sommes à 240 km de Caen. Le paysage est varié des champs de blé fauché, des champs de maïs, des fleurs. Le ciel est tantôt bleu, tantôt nuageux. On roule sur l’autoroute A13. À 16h30 une petite pause fait du bien. C’est assez bizarre sur la même autoroute 3 fois le péage.

Francesco nous parle de la Normandie, des Viking s qui son t venu s envahir le pays, brûler des maisons, tuer. On arrive à 17h30 à Ca en, avec ces deux mille habitants. On fait un tour de ville, l'abbaye aux Hommes, fondée par Guillaume le Conquérant et l’abbaye bénédictine aux Dames, aujourd’hui siège du Conseil Régional, puis des églises, la statue de Guillaume. On arrive à 18h30 à l’hôtel Mercure au port de plaisance. David distribue les cartes des chambres , nous sommes au troisième étage. Chacun s’installe et se prépare pour le souper. Francesco nous sert un jus d e pomme puis nous nous répartissons autour des trois tables réservées . Dîner buffet, chacun choisit ce dont il a envi e et finit la soirée à sa guise.
Mercredi 18 septembre 2019
À 08h45 départ de Caen pour Livarot, visite de la fromagerie E. Graindorge fabricant et affineur depuis 3 générations. À 09 h 45 nous visitons l’entrepris e. À travers les vitres on peut suivre les différentes étapes de fabrication. À la fin de la visite nous avons droit à une dégustation de Livarot, Pont l’Evêque, Camembert de Normandie et Neufchâtel accompagnés de pain et d’un bon verre de cidre. Nous faisons une photo du groupe devant l’affiche de la fromagerie. À 11h45 nous continuons notre route pour Vimoutiers au restaurant L’Ardoise o ù un copieux repas nous attend. Bien rep us à 14h15 nous nous rendons à la Ferme de la Tuilerie à Le Mesn il Durand chez Charlène et Mathieu Julien. Ils possèdent 130 vaches laitières normandes et 430 bêtes au total. Ils assurent eux mêmes l’intégralité de la production du bétail. Ils ne font que de l’herbe et livrent le lait à la fromagerie Graindorge à Livarnot. Charlène nous montre la salle de traite et la nursery qui accueille quelques veaux. Mathieu est allé chercher de l’herbe. Le fourrage e st presque sec car cela fait des semaines qu’il ne pleut pas. Le père de Mathieu l’ aide un peu et va chercher les enfants de 5, 7 et 10 ans à l’école. Charlène nous montre un clapier avec quelques lapins et un lama dans le pré. Ensuite nous dégustons du jus de pomme et du cidre. Nous apprécions cette belle visite. À 16h25 , nous nous dirigeons vers le village de Beuvron en Auge. C’est beau de marcher dans ce village aux belles maisons à p ans de bois, au tour de la place centrale. L’appareil photo ne chôme pas. À 17h45 nous rentrons sur Caen. Le soir nous changeons de salle à manger, une salle plus sympa avec des tables à quatre chaises noir et jaune et vue sur le port , dîner buffet. Quelle belle journée nous avons eue.
Jeudi 19 septembre 2019
Francesco nous a dit mercredi soir, petit déjeuner à 06h00. Nous sommes quatre en bas mais l’hôtelier nous fait attendre jusqu’à 06h30 . Nous déjeunons et nous nous préparons pour partir à 0 7h30 pour Lessay , à ouest de Caen. À 0 9h 15 nous arrivons à la fromagerie Réo. Nous nous rendons à l’étage dans une salle où l’on nous présente un film avec les étapes de la transformation du lait. Puis à travers les vitres on aperçoit la beurrerie et l’emballage des fromages. Plus loin des tanks pour stocker les 68’000 litres/jour fournis par 33 producteurs soit 23 millions de litres de lait an née dont 5 millions sont transformés en Camembert de Normandie AOP, en crème fraîche, en beurre de baratte et en fromage frais. L’entreprise emploie 90 ouvriers tous corps de métier s confondus . La visite effectuée avec M. le directeur Aubrée fut fort intéressante. Puis au magasin dégustations de divers beurres aromatisés et, bien sûr du Camembert de Normandie. La production va en grande partie à Rungis Paris et à quelques propres acheteurs. À 11h55, nous partons pour Isigny sur Mer, à l’Hôtel de France, où un délicieux dîner nous fut servi avec poisson, légumes, dessert et café. Sur requête de la gendarmerie, le car a dû se déplacer et certains membres ont marché un p eu plus pour le rejoindre. À 14h00 départ pour les plages du débarquement, à la Pointe du Hoc plateau puissamment fortifié par les Allemands qui s’en servir de poste d’observation. On va voir les bunkers ou ce qu’il en reste, puis jusqu’ à la pointe où a eu lieu le débarquement du 6 juin 1944. Il y a eu beaucoup de morts. C’est vaste et il y a des ruines partout. Nous continuons pour Saint-Laurent-sur-Mer, Omaha Beach où les GI seront sauvés de la noyade par leurs camarades. Il y a un grand monument du souvenir. Là nous ne restons pas longtemps, car cela souffle fort. On visite le cimetière américain de Colleville sur Mer, toutes ces tombes blanches sont impressionnantes. À 17h00 nous arrivons à Arromanches et nous nous rendons au musée du débarquement pour visionner un film où les Anglais ont assemblé un port flottant pour le déchargement des bateaux qui amenaient les véhicules et le matériel de guerre. Nous pouvons encore apercevoir des vestiges sur le sable des plages. On quitte Arromanches pour Caen et arrivons à 18h45. Nous allons souper à 19h30, comme d’habitude dans la jolie salle à manger. Il y a toujours poisson, viande avec
accompagnement et divers desserts. Certains reste nt pour discuter et d’autres jouent aux cartes. Une belle journée bien remplie
Vendredi 20 septembre 2019
A 09h00 départ pour la Côte fleurie et ses stations balnéaires . A 10h 00, arrêt à Deauville. Le car nous dépose devant le casino, face à la mer. Avec Francesco, nous nous dirigeons vers la plage et il nous donne beaucoup d’explications sur les cabines des stars de cinéma et de la chanson. La plage de sable est grande et il y a plus de 400 mètres jusqu’à l’eau. Il nous explique que lorsqu'on va nager, l’eau ne semble pas froide, mais quand on revient au linge on a froid car cela souffle. Nous voyons des parasols rouges et bleus fermés, la plage est un beau coup d’œil . Des bains pompéiens inspirés des thermes romains de béton décorés de mosaïques qu’on voit en quittant la plage Ensuite direction le marché où nous admirons des maisons avec de superbe s colombages. À 11h38 nous quittons Deauville pour aller dîner à Pont L ’Evêque à l’Auberge des Dominicaines, dans une très jolie salle à manger en bois. Au menu: terrine de poisson, ragoût de bœuf, patates, salade de fruits maison, café, délicieux. À 13h43 , départ pour Honfleur où nous admirons le pont de Normandie. On parque et on se déplace vers le Vieux Bassin le plus joli port au x rangées de vieilles maisons en écailles d’ardoise en divers es couleurs, bleu, rouge, blanc, beige et des bateaux, des voiliers amarrés. Au bout du pont, le bâtiment La Lieutenance relique des fortifications. On va regarder l’église Sainte Catherine en tavillons et bois. On ne peut malheureusement pas la visiter en raison d’un enterrement et on continue à circuler dans les ruelles puis on revient au car. La journée n’est pas finie, on part à 15h32 pour le manoir d’Apreval à Pennedepie. Il s’agit d’un domaine familial spécialisé dans la culture de pommes et poires et la fabrication de produits cidricoles. Pour y arriver notre chauffeur doit manœuvrer pour emprunter une route étroite Au domaine, un membre de la famille nous accueille et nous nous dirigeons vers la maison de chaume où nous recevons un grand nombre d’explications . Dans 15 jours commence la cueillette des pommes, on voit les cuves puis les tonneaux en bois. On nous explique que sur une vingtaine d’hectares 17 variétés de pommes typiques du pays d’Auge sont élevées . Elles ne sont pas toutes pour manger et peuvent servir à fabriquer du jus de pomme, du cidre, du pommeau et du calvados. Dans le magasin nous pouvons déguster tous ces produits avec du pain d’épices artisanal, nature et au calvados. Nous nous asseyions dehors face aux vergers . La propriétaire exploitante que nous avons vue est Mme Agathe Letellier Ils ont leurs propres acheteurs. Nous arrivons à l’hôtel à 18h35 et avons le souper libre. Nous sommes très contents de cette belle journée.
Samedi 21 septembre 2019
Il faut déjeuner le plus tôt possible car le départ est prévu à 07h30. Les valises sont dans le car, les cartes de chambre sont rendues, alors David compte jusqu’à 24 c’est bon au revoir Caen On voit des champs de maïs , des champs de blé fauché des prairies couleur paille, des troupeaux de vaches. Peu de circulation sur l’A13. À 08h59, une petite pause fait du bien. On continue et on traverse la ville de Vernon pour arriver à Giverny et découvrir la demeure du peintre Claude Monet (1840-1926), passionné de jardins de fleurs et de son jardin d’eau comme de véritables œuvres . Depuis le parking, o n doit marcher pour arriver à la demeure. C’est pourtant la journée du patrimoine
mais on paye tout de même 5.50 € par personne. Chacun avance comme il peut travers les jardins d’eau, les haut s roseaux Les balustrades son t fait e s en bambou, plus loin beaucoup de fleurs de toutes les variétés et couleurs. La maison contient des copies de s es tableaux. M ais dommage on ne peut y entrer trop de monde. Il y a une trentaine de car s et aussi beaucoup de voitures sur le parking. À 11h25 nous prenons la direction de Paris située à 80 km et 1h30 de route. À 12h05 on s’arrête pour dîner. Au restaurant du musée Monet le guide a reçu les plateaux repas. Assis sur un muret nous dînons salade verte , carotte , maïs, 1 sandwich, 1 morceau de camembert, 1 tranche de gâteau aux pommes , 50 cl d’ eau. David fait des photos. À 12 h 45 on repart Nous arrivons à Paris à 13h00 , pas facile de traverser la ville
quand les gilets jaune s manifestent. Des rues barrées, des giratoires encombrés, des bus, des cars, des voitures dans tous les sens et des motards qui pas sent entre tous ces véhicules. À une rue le chauffeur Pascal descend pour négocier avec une policière mais rien à faire . A lors un motard de la gendarmerie arrive et il nous laisse suivre la rue qui nous amène sans encombre à la gare de Lyon pile à 14h00. Le temps de sortir les bagages et Pascal doit s’en aller un gendarme le presse. Francesco nous guide jusqu’au quai. Il remercie pour la super équipe et également pour la ponctualité lorsqu’on devait reprendre le car. Il serre la main de chacun. Il pense qu’il faut se rendre sur un autre quai le quai 2. Sur le tableau indicateur des départs de train est indiqué Genève 15h11, il ne manque que le numéro du quai, les 24 attendent. À 14h45, l'indication "quai 7" apparaît et nous nous dirigeons tous vers ce quai. David montre le billet de groupe et, un par un nous passons le contrôle. Le TGV Lyria est beau surtout les premier s wagons. Nous arrivons au wagon 15 nos place s se suivent et il y a des places à quatre c’est génial. Le train part à 15h11. À côté de nous on joue aux cartes et d’autre s se rendent au bar dans le wagon 14.
Nous n’effectuons pas le même trajet qu’à l’aller , nous passons par Bourg en Bresse, très lentement, cela change de paysage le seul arrêt qui est le même est Bellegarde. Nous arrivons à 18h20 à Genève. Devant la gare nous attendons le car. David téléphone au chauffeur. Nous devons beaucoup marcher presque jusqu’au lac, où le car Novabus Jean Louis nous attend. À 18h52 nous roulons et sortons de Genève, puis sur l’autoroute à 19h25 le soleil se couche. Lutry, Lavaux, Chexbres sur la A9. À Vevey sur la A12 pour Châtel St Denis L'île d’Ogoz est éclairée , c’est beau A 20h23 nous arrivons à Matran sur le parking Schilliger. On se dit au revoir et on dit aussi un grand merci à David qui a super bien organisé ce voyage.
Mireille
Fort des Rousses 2018

Le mercredi 5 septembre 2018, 58 Anciens de l’Ecole de laiterie de Grangeneuve ont participé à la petite sortie dans le Jura français.
Comme d’habitude lors de nos sorties, rendez-vous chez Schilliger à Matran pour le départ en car direction Les Rousses. Après 2h30 de trajet entrecoupé d’une pause "café-croissant", arrivée au Fort des Rousses où nous sommes accueillis par M. Bertrand Henriot, directeur des achats pour Juraflore, société d’affinage pour le Comté AOP.
La visite du Fort fût passionnante et très intéressante avec des explications assez précises sur la manière d’affiner le Comté AOP. En fin de visite, une petite dégustation de fromage ainsi qu’un verre de vin du pays en guise d’apéro nous ont conduits vers le repas de midi dans une salle annexe du Fort, où un traiteur nous attendait avec un repas de circonstance.
Historique du Fort des Rousses
Tout commence en 1800 quand Napoléon jette son dévolu sur Les Rousses, qui représente, selon lui, une position militaire stratégique.
Le Fort des Rousses fait partie de la dernière génération de forts construits en France. 70 ans de travaux ont été nécessaires afin de bâtir cette forteresse géante sur plus de 21 ha. Avec plus de 50'000 m2 de caves voutées, des kilomètres de galeries souterraines et une imposante esplanade intérieure, le Fort conçu pour abriter 3'500 soldats et 2'000 chevaux fait aujourd’hui figure de monument exceptionnel. En 1870-1871, il servit de base à l’Armée de l’Est du général Bourbaki. A partir de 1914, le Fort devient un lieu d’entraînement et d’aguerrissement des soldats. C’est en 1998 que le Fort des Rousses a été aménagé en caves d’affinage. En quittant sa vocation militaire, le Fort des Rousses se met au service du goût. Les murs épais et les parois de roche offrent désormais leurs qualités à 140'000 meules de Comté AOP Juraflore. Le climat y est constant, l’hygrométrie parfaite. Et les merveilleuses voûtes de pierre y entraînent un «effet de voûte» naturel, propice à la constitution de l’ambiance de la cave.
L’effet de voûte a pour conséquence, dans une lente mécanique, de concentrer le taux de CO2 et d’ammoniaque idéal pour le vieillissement des meules, et d’apporter une circulation naturelle et régulière de l’air. Taillée de main d’homme à même la montagne du Jura, la galerie Lacuzon bénéficie d’une ambiance climatique unique. Eté comme hiver, la roche naturelle apporte fraîcheur et humidité aux meules de grande garde.
Pour la deuxième visite du jour, nous nous sommes rendus à Clairvaux-les-Lacs pour la visite du musée LES MACHINES A NOURRIR LE MONDE suivie d’une petite agape avant de retourner vers la Suisse.
Historique du Musée
C'est au sortir de la guerre, entre 1945 et 1995 que Marcel Yerly a réalisé près d'une centaine de maquettes en bois. Ce véritable artiste, qui était avant tout agriculteur a réalisé avec une patience infinie et un souci du détail hallucinant, des machines agricoles, des bateaux, des avions, des locomotives, des motos... Chaque réalisation, dont la plus grosse mesure presque 3 m, a été entièrement réalisée en bois sur un petit établi rudimentaire, et à l'aide d'outils tout aussi rudimentaires.
Marcel Yerly
Il a réalisé plus d'une centaine de tableaux, pour la plupart des oeuvres figuratives qui représentaient la vie et les paysages dans les campagnes du Jura. Ses tableaux sont le reflet d'une époque aujourd'hui révolue, mais également du caractère d'un homme profondément attaché à sa terre natale la Suisse qu'il a quittée à l’âge de 10 ans, mais également sa terre d'adoption le Jura.
Né à Treyvaux en Suisse en 1915, Marcel Yerly s'est éteint en 2000 à l’âge respectable de 85 ans.
Nous tenons à remercier tous les participants pour leur bonne humeur et leur intérêt. Le mélange des générations permet un vrai partage. Merci à tous et à bientôt.
Au nom du comité
David Castella et Louis-Alexandre Yerly
Valais 2017
Le mercredi 30 août 2017, 56 (57) anciens de l'Ecole de laiterie de Grangeneuve ont participé à la troisième sortie en alpage.
Rendez-vous chez Schilliger à Matran pour le départ en car direction Champoussin. Après 1h30 de trajet, arrivée à la Ferme à Gaby, un "café-croissant" s'imposait avant la visite de la fromagerie de Raclette du Valais AOP d'alpage.
La famille de Blaise Perrin nous a accueillis pour la présentation de leur alpage. La famille Perrin produit différents types de fromages au lait de chèvres et de vaches dont le fameux Raclette du Valais AOP d'alpage. Une bonne ambiance conviviale à 1600 mètres d'altitude.
Pour le repas de midi, nous nous sommes rendus au Relais Panoramique au-dessus des Crosets. Le maître des lieux Kurt Jenni nous a accueillis avec un magnifique apéro du terroir, suivi du repas dans un cadre idyllique avec une vue imprenable sur les Alpes valaisannes.
Pour la fin de journée, la visite du Château d'Aigle nous a permis de découvrir tous les mystères du vin Aiglon, suivie d'une petite dégustation des vins du cru.
Nous tenons à remercier tous les participants pour leur bonne humeur et leur intérêt. Le mélange des générations permet un vrai partage. Merci à tous et à bientôt !
Au nom du comité
Jean-Daniel Privet et Louis-Alexandre Yerly

Sicile 2016

La grande sortie 2016 des Anciens s’est déroulée en Sicile du 10 au 14 septembre. Nous étions 29 à décoller de Genève en direction de Catane, ville qui allait nous héberger durant ces 5 jours.
Sur place nous attendait un guide qui, durant les 5 journées, nous ferait découvrir l'île. Le premier jour, nous avons visité Catane et ses nombreux marchés (fromages, viandes, poissons et la grande richesse du pays : les fruits et légumes).
Nous passons la soirée perchés tout là-haut dans la magnifique ville de Taormina. Le dimanche est consacré à ce monstre qu’est l’Etna (son histoire, ses catastrophes...) avec, en rentrant le soir, la visite des gorges du fleuve Alcantara.
Le lundi, visite du sud-est de l’île avec balade dans plusieurs villes (Modica, Ragusa) adossées à des falaises calcaires. Durant l’après-midi, visite d’un parcours aromatique et d’une plantation sous serre de tomates-cerises.
Mardi, départ pour Syracuse, ses ruelles animées, sa cathédrale, ses fontaines et monuments. Au cours de l'après-midi, on découvre un éleveur de brebis qui nous gratifie d’une fabrication de leur célèbre fromage "la ricotta".
Le dernier jour, départ vers l’intérieur de l’île par une route panoramique pour atteindre Enna, ville située au centre du pays. Repas dans une exploitation d’élevage de brebis et transformation du lait. Tous les soirs, nous avons profité dans ces agritourismes de déguster leurs produits locaux. En fin d’après-midi, nous prenons congé de notre chauffeur et de notre ‘batoille’ mais très intéressante guide pour préparer notre retour vers Zurich.
Le comité des Anciens remercie les participants du voyage.
Manu Piller
Engelberg 2015

On devrait plutôt l'appeler "rencontre d'amitié des anciens élèves fromagers de l'Ecole de laiterie de Grangeneuve" avec, bien sûr, épouses et amies ! Rendez-vous de départ mercredi 9 septembre sur le parking Schilliger à Matran à 06h00. La septantaine de participants sont présents à l'invitation des organisateurs responsables : Manu Piller, Jean-François Bielmann et notre président Jean-Marie Droz. Ils nous ont préparé une promenade enrichissante vers la Suisse Centrale avec visite du couvent bénédictin d'Engelberg et sa fromagerie de démonstration et sur le retour, arrêt à la biscuiterie Kambly de Trubschachen.
Engelberg
Site historique du canton d'Obwald, diocèse de Coire. Sa particularité : c'est une enclave obwaldienne en Nidwald, située à 1'000 m. d'altitude, entièrement entourée de forêts et de montagnes dont la plus haute est le Titlis. Ce monastère fut fondé en 1120. Le pape Callixte II et l'Empereur Henri V ratifient la fondation en 1124. Engelberg : un petit état monastique soumis à la seule juridiction de l'empereur et des abbés du monastère.
En 1199 : premier incendie du monastère
En 1306 : un second incendie détruisit principalement l'église.
Le 31.08.1325, l'évêque auxiliaire consacre la nouvelle église et le lendemain, il recevait la profession religieuse de 139 moniales du couvent inférieur.
En 1729 : l'église et le couvent brûlèrent pour la troisième fois.
Au 19e siècle, les abbés ont voulu intensifier l'enseignement pour favoriser les gens de la vallée à être scolarisés avec possibilité d'obtenir le baccalauréat. Et, dès 1850 : développement du tourisme grâce au chemin de fer et à l'hôtellerie locale.
Nous avons eu le bonheur de visiter ce monastère avec l'église de style baroque qui est très belle, la grande salle, la bibliothèque, la salle du chapitre, le réfectoire des moines et la salle des fêtes, toutes ces pièces magnifiquement décorées de fines sculptures sur bois.
Actuellement, environ 200 jeunes suivent leurs études, soit au collège, soit au lycée. Et, les moines étant moins nombreux, des ateliers sont confiés à des laïcs dont l'aide est bienvenue pour l'entretien des bâtiments, des parterres fleuris et de la ferme – fromagerie, forêt, etc.
En fait, il y a deux fromageries, mais nous avons visité uniquement celle qui fabrique des tommes avec du lait de silo. L'autre fromagerie fabrique des fromages à pâte mi dure avec du lait de non-ensilage. En tout, 800'000 kg de lait sont travaillés et le magasin propose la vente d'une dizaine de sortes de tommes et 6 sortes de pâtes mi dures, pouvant être consommées après une quinzaine de jours jusqu'à environ 2 ans.
Après quelques achats au magasin, nous partons en car jusqu'à Stansstad pour prendre le bateau sur le lac des Quatre-Cantons, direction Lucerne.
Durant le trajet, on nous sert un très bon dîner accompagné d'un verre de vin sélectionné ! L'ambiance est chaleureuse avec l'arrivée des desserts, café et pousse café !
Débarquement à Lucerne où nous prenons tout notre temps pour admirer le lac et les belles bâtisses qui s'y reflètent. Pour une fois, il ne pleuvait pas dans cette région si souvent arrosée !
Puis, tout ce petit monde a repris le car direction de l'Entlebuch, car il est prévu une pause chez Kambly – biscuits, où chacun peut déguster 100 sortes de friandises avant d'en décider l'achat. Quel plaisir de douceurs !
Puis nous roulons direction la Romandie, en écoutant les dernières blagues du Président !
MERCI, MERCI, MERCI et BRAVO aux responsables Manu, Jean-François et Jean-Marie qui ont organisé cette sortie et à la prochaine, bien Chers Amis !
Francis Bérard
Savoie 2014

Voyage et découverte
En ce mercredi 27 août 2014, près de 90 Anciens de l'Ecole d'Industrie Laitière de Grangeneuve-Posieux (épouses et amies comprises) se rassemblent sur le parking d'Espace-Gruyère. Après les accolades, nous quittons la verte Gruyère et Bulle vers 06h40 avec deux somptueux cars de la maison Buchard Voyages SA (succ. Ecuvillens) sous un ciel pas trop clément. Quelques gouttes… se manifestent encore jusqu'à Châtel-St-Denis.
Puis les premiers rayons de soleil se dessinent déjà sur les Alpes savoyardes. La pluie du matin n'arrête pas un pèlerin en si bon chemin ! Nous filons vers Lausanne en surplombant les vignes dorées du Lavaux, puis en direction de la Côte, et nous voilà aux portes de Genève et bientôt, nous nous trouvons sur l'aire du poste de douane de Bardonnez et nous poursuivons notre chemin sur le nouveau tronçon de l'autoroute : Genève-Annecy-Grenoble. Nous sortons à Allonzier, puis roulons en direction de Groisy. Nous approchons de ce beau village et un panneau nous indique la ferme des frères Raphin.
Arrivés devant la ferme, nous stationnons sur la place, puis nous sommes réceptionnés par l'un des frères et, moment important, viennent la visite et la thématique de l'exploitation, le processus sur la fabrication de la tomme fermière AOP avec le soutien professionnel et technique de l'Ecole Technique Laitière et Agroalimentaire de La Roche-sur-Foron, en dessus de Bonneville.
Un moment très convivial, la dégustation de la tomme fermière avec un vin rouge de la région et un bon pain paysan, sans oublier la présence d'un café-croissant, ceci bien sûr avec la visite des étables, installations de traite automatique (système Lely), ainsi que la fabrication de la tomme fermière, l'affinage et la vente au détail, les 120 vaches de la race Montbéliarde et son élevage, également l'approvisionnement en fourrage selon les saisons, avec un contrôle sanitaire et cahier des charges.
Visite d'alpage et repas de midi
Nous quittons la ferme des frères Raphin de Groisy avec un petit pincement au cœur et nous voilà à nouveau sur l'autoroute pour sortir à Annecy-Est. Puis nous entrons dans le défilé sauvage des gorges du Fier (rivière étroite et encaissée) où, en contrebas, le murmure de la rivière s'accroche aux pierres verdoyantes de mousse et aux blocs de rochers hérissés. A la hauteur de Thônes, nous prenons la vallée du Nom et à Saint-Jean de Sixt, la route vers La Clusaz, lieu champêtre et touristique. Devant un hôtel de La Clusaz nous attend le fils Mikael de la famille Donzel. Accueil et bienvenue nous adresse Mikael, avec des informations sur le déroulement de la journée. Ensuite, nous prenons la télécabine de Beauregard (pour les personnes à mobilité réduite, une voiture les conduit directement à la ferme-auberge Les Corbassières) et nous embarquons par la station terminus La Perrière, sous un ciel radieux. Une vue imprenable s'ouvre devant nous, sur la chaîne de l'Aravis et en face Le Grand-Bornand, puis vers le col de La Colombière. La région est truffée de chalets en mélèze de plus de trois siècles, ainsi que s'harmonisent les découpes rocheuses aux couleurs argentées du massif alpin. Nous poursuivons notre chemin dans un écrin sylvestre d'épicéas, de mélèzes, de pins, de sapins et de feuillus. Au-dessus voltigent les seigneurs alpins et puis, une rencontre familière avec un troupeau de la race Abondance.
Après 30 minutes de marche, nous voici à la ferme-auberge. Marie-Louise Donzel, la fermière, nous donne un historique de son alpage ainsi que la méthode de fabrication du reblochon de Savoie, AOP depuis 1958. Un moment précieux, l'apéritif et le repas de midi, une bonne surprise : le reblochon aux pommes de terre. Nous terminons cette journée sur un air d'accordéon du patrimoine savoyard. Le chemin du retour approche avec une journée de cartes postales et de souvenirs précieux. A bon port, nous arrivons à Bulle vers 20h00.
Histoire et patrimoine
La Haute-Savoie a une riche histoire. Vers le 6e siècle, des peuplades occupent la région du Rhône, les hauts de l'Isère, le Dauphiné, ce sont les Francs, les Fransalpinos. Cette contrée alpestre devient dès le 11e siècle la Maison de Savoie, y compris une partie de la Romandie, le Piémont-Turin, et également le Val d'Aoste et le Valais.
La résidence des ducs et comtes de Savoie se situe dès 1232 à Chambéry, puis à Turin. En 1860, la Savoie est rattachée à la France. Des conflits surgissent avec Genève entre les évêques et les ducs de Savoie. Une alliance voit le jour avec les Confédérés : Fribourg et Berne, de 1519 à 1526. La Réforme s'installe en 1536 par le réformateur Jean Calvin, l'évêque quitte Genève pour Annecy la catholique. Alors une revanche surgit très rapidement. Le 11 décembre 1602, les Savoyards, sous le commandement d'Albigny, du Duc Charles-Emmanuel I, prennent Genève en tenailles. Malheureusement, leur entreprise est un échec total, car les Genevois, durant la nuit, déroutent les soldats avec des marmites d'huile bouillante.
Et d'autres événements tragiques touchent la Savoie durant la seconde guerre mondiale. Sous l'occupation allemande, le bombardement de Saint-Gingolph, le massacre du plateau de Glières de la résistance et les déportations. Un lieu du souvenir se trouve à Thônes où reposent 105 combattants et maquisards.
Le patrimoine savoyard compte des valeurs importantes au niveau des Alpes : châteaux, musées, demeures patriciennes, couvents, traditions, architectures, gastronomies, monuments historiques, tourisme, centres thermaux, terroirs, artisanat, forts militaires et autres. Nos ancêtres les Romains, les Germains et les Francs ont laissé leurs empreintes dans les Alpes, également les moines et les religieux, par le génie, l'invention et le savoir-faire, sans oublier nos contemporains du 19e siècle, dans notre civilisation aux multiples facettes, afin de protéger cet héritage et ce patrimoine pour le bien de notre jeunesse.
Géographie et tourisme
La Savoie est située dans le chaîne des Alpes, au Sud-ouest, avec son point culminant à 4'807 m : le Mont-Blanc. Le massif alpin s'étend sur plus de 1'000 km − de la Méditerranée jusqu'aux portes de Vienne en Autriche en passant par la France, la Suisse, l'Italie, l'Allemagne, le Liechtenstein, l'Autriche et la Slovénie − avec plus de 5'000 km de chemins pédestres et de randonnées. Nous retrouvons les mêmes coutumes, les traditions folkloriques, seule la langue change. Les Alpins parlent le français, l'allemand, l'italien, le slovène et dans quelques vallées alpestres le rétho romanche (soit en Italie, Suisse et Autriche). Il existe encore une tribu (les Walser) qui, dès le 13e siècle, quitte la vallée de Conches (Haut-Valais) sur le chemin de la transhumance pour des raisons climatiques (surtout en hiver). On les trouve encore en Italie dans le Val Formazza (Pomattal en allemand), en dessus de Domodossola, mais aussi en Suisse (au Tessin, dans les Grisons, à Saint-Gall), au Liechtenstein et dans le Voralberg.
Les voies de communication sont nombreuses, les cols, les tunnels, le chemin de fer : les cols importants, la Forclaz, le Petit Saint-Bernard, le Mont-Cenis, les Aravis, la Croix Fry, la Colombière. Les tunnels : Mont-Blanc routier, Fréjus routier et ferroviaire (liaison SNCF Paris, Chambéry, Turin, Milan).
Les principales stations touristiques sont très bien implantées : Chamonix et le Mont-Blanc avec son école de guides, Evian-les-Bains, Morzine, La Clusaz, Megève, Annecy et son lac, Aix-les-Bains, Le Grand-Bornand, Avoriaz, le Mont-Salève, Thonon-les-Bains, Tignes, Chambéry et ses châteaux, La Chartreuse et ses liqueurs.
Les vallées alpestres sont fréquentées en chaque saison, dans une nature encore vierge et sauvage dans certains endroits, avec une faune et une flore encore sous la surveillance stricte et formelle afin d'éviter le gaspillage et une catastrophe naturelle, pour maintenir un équilibre dans le domaine touristique, surtout dans les régions alpines pour que chacun puisse prendre conscience pour l'avenir.
Artisanat et industrie
Le massif alpin fournit des matériaux très importants dans le domaine artisanal : le bois, la pierre, l'ardoise, le cristal et le fer. Des mines de fer furent exploitées. Actuellement, une mine de fer à ciel ouvert est encore exploitée en Autriche, la montagne de l'Erzberg, en Styrie, au nord de Graz, qui alimente les aciéries Voest-Alpine à Linz, Haute-Autriche.
De nombreux artisans sont encore actifs en Savoie, les bûcherons, les scieurs de long, les charpentiers, les menuisiers, les tonneliers, les sculpteurs, les charrons, les sabotiers, les tavillonneurs, les charbonniers et autres. D'autres métiers dans le domaine de la pierre et de l'ardoise, ainsi que les forgerons, les maréchaux-ferrants, les fondeurs de cloches (sur la rive gauche du lac d'Annecy, à Sévrier, se trouve la fonderie Paccard, une entreprise encore artisanale depuis le 14e siècle, auparavant à Annecy). Une visite s'impose avec son musée de la cloche et la plus lourde (~42 tonnes) a été fondue par la société Paccard, elle sonne à Newport (Etats-Unis) depuis l'an 2000. Pour les nostalgiques, visitez l'Ecomusée du bois avec ses moulins et scieries dans la vallée de Montremont dans la région de Thônes, avec démonstrations.
Les Savoyards ont aussi une industrie très perfectionnée dans la vallée de l'Arve, de Chamonix à Annemasse, l'électronique et la mécanique à Annecy, Chambéry (industrie lourde et ateliers ferroviaires SNCF).
La production hydroélectrique (barrages-usines) à Monteynard, Allemont, La Motte, La Bâthie, Tignes et d'autres petites usines.
Le climat est aussi propice à la vigne, en particulier sur la rive gauche du Léman et aux alentours du lac d'Annecy. L'arboriculture et la culture maraîchère dans la partie inférieure de la vallée de l'Arve sont comparées au Valais, mais également dans une partie du Sud des Alpes, le Piémont, le Tessin, le Sud-Tyrol, ainsi que dans la région du Rhin, le Vorarlberg et Saint-Gall.
Résumé et conclusion
Haute-Savoie : Terre d'accueil, d'alpinisme, d'amitié et d'artisanat et avec Tradition, Transalpin, Terroir et Tourisme dans les vallées, les villages, les villes et la vie champêtre, qui harmonisent parfaitement les habitants de ce massif alpin.
Les bergers et les troupeaux font le même chemin chaque année, avec un amour commun pour maintenir et garder une richesse combien précieuse dans chaque chaumière et le secret du cœur de chaque Savoyard.
Nos frères montagnards, depuis la nuit des temps, qui ont forgé l'histoire avec courage et savoir-faire de protéger tradition et patrimoine pour les générations, sur sol bien campagnard et aride, avec un terroir aux multiples goûts et saveurs alpestres du célèbre chef de cuisine et conteur bien connu sur les chaînes : Marc Veyrat, dans le maillon gastronomique.
Pour citation, des villages portent des noms de famille, voire communs de chez nous : Ruffieux, Lachat, Gaillard et Lugrin ainsi que La Joux, Bernex, Lully, Sion, Chaumont, Hauteville, La Magne, Lossy, Epagny, Pringy, Le Châtelard, Le Châble, La Verrerie, Montagny, Vallon, Thusy, Jussy, Faverges et autres.
Des milliers de Savoyards trouvent des emplois dans les banlieues de Genève.
Avec cœur et remerciements aux organisateurs, initiateurs du voyage : Emmanuel Piller de Semsales et Jean-François Bielmann de Bulle, également aux chauffeurs : Daniel Perrin et Jean-Luc Matti de Buchard Voyage SA (succ. Ecuvillens).
Le chroniqueur de la journée : Michel-Pierre Defferrard
France 2010
Auvergne 2010

Croisière 2005

Budapest 2001




